Immobilisation financière

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Homme d'affaire au travail 123RF / Andriy Popov

Les immobilisations financières désignent les actifs financiers d’utilisation durable possédés par une entreprise.

Dans cette catégorie, on trouve notamment les titres de participation, les prêts accordés à des personnes physiques ou morales, les dépôts et cautions, etc. Le point sur la définition et l'utilité des immobilisations financières.

Immobilisations financières : définition

En comptabilité, les immobilisations financières sont rangées dans les comptes de classe 26 et 27.

Une immobilisation est un actif utilisé durablement par une entreprise, pour une durée excédant un exercice comptable.

Les immobilisations peuvent être classées en 3 catégories :

Les immobilisations financières sont principalement constituées des titres de participation au capital d'autres entreprises.

Comptablement, elles constituent des participations, c'est-à-dire des droits détenus sur d'autres entités. Ces droits sont matérialisés ou non par des titres et leur possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement.

Parmi les immobilisations financières figurent les titres de participation au capital d'autres entreprises. Ces participations ouvrent droit à une prise de contrôle ou une prise de participation.

Contrairement à la prise de contrôle qui se traduit par la mainmise sur la gestion de la société concernée, une  prise de participation permet le tissage de liens durables avec une entreprise afin d’en retirer un avantage économique.

Bon à savoir : les immobilisations financières se distinguent des actifs financiers (valeurs mobilières, etc), lesquels sont destinés à être vendus dans le cours d’un exercice comptable.

Principales immobilisations financières

En entrant dans le détail, les immobilisations financières (qui ne font l’objet d’aucun amortissement) comprennent notamment les titres de participation, les prêts accordés par l'entreprise, les dépôts et cautionnements, les créances et les titres représentatifs.

Titres de participation

Il s’agit des titres dont la possession durable permet d'exercer une influence sur la société émettrice de titres ou d'en assurer le contrôle.

Cette catégorie englobe les titres qui représentent plus de 10 % du capital social d’une société, ainsi que ceux acquis par offre publique d’achat (OPA) ou d’échange (OPE).

Bon à savoir : en cas de cession de titres de participations, de titres immobilisés de l’activité de portefeuille ou de titres de placement, une entreprise doit, établir la valeur comptable des titres (coût d'achat moyen pondéré CMP). Elle doit également réaliser une écriture au journal de la cession et une autre relative à la sortie des titres du patrimoine.

Prêts accordés par l’entreprise

Par « prêts », il faut entendre les fonds versés durant une certaine durée à des tiers en vertu de dispositions contractuelles.

Il peut, par exemple, s’agir des prêts accordés aux salariés ou aux filiales.

Dépôts et cautionnement

On désigne par ces termes tous les montants que l’entreprise verse à titre de garantie ou de caution et qui sont destinées à demeurer indisponibles jusqu’à la réalisation d’une condition suspensive (caution versée pour la location d’outillage, etc).

Créances rattachées à des sociétés

Ces créances sont rattachées à des sociétés en participation, dans lesquelles une entreprise peut investir.

Titres représentatifs

Sont concernées les parts de capital (actions, parts de sociétés, etc) que l'établissement a l'intention de conserver durablement ou qu'il n'a pas la possibilité de revendre à court terme.

Leur détention ne permet pas d’exercer une influence déterminante sur la société ayant émis ces titres.

Autres immobilisations financières

Dans ce compte figurent les autres créances immobilisées (à moyen ou long terme), ainsi que les actions (ou parts) accumulées par une entreprise lorsqu’elle rachète ses propres titres.

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