Circularisation

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Business femme d'affaires au travail à son bureau, gestion de comptabilité, finance et budget Getty Images / AndreyPopov

La circularisation est le processus à travers lequel une entreprise demande à un tiers de confirmer des opérations financières à un commissaire aux comptes ou un expert-comptable (réviseur).

La circularisation permet au réviseur de s’assurer que les comptes d'une entreprise sont sincères. Elle peut concerner différents tiers : assureurs, fournisseurs, banquiers, etc.

Circularisation : définition et utilité

Au cours de leur mission de révision, expert-comptable et commissaire aux comptes peuvent être conduits à vérifier certaines données financières influençant significativement la lecture du bilan et du compte de résultat.

Aussi appelée « procédure de confirmation directe », la circularisation permet au réviseur de s’assurer de la véracité d’une opération financière. Elle précède généralement la certification des comptes, mais peut aussi être demandée a posteriori, par exemple lors d’un audit.

L’objectif de la circularisation est double :

  • contrôler l'existence d'un solde ou d'une information ;
  • tester l’efficacité des procédures comptables internes.

La circularisation n’est pas l’unique méthode pour s’assurer de la qualité des comptes : d’abord parce que certains interlocuteurs peuvent refuser de répondre aux questions des réviseurs. Ensuite, parce que les comptes de tiers ne sont pas les seuls à être portés à l’actif comme au passif.

Rappel : les comptes de tiers, notamment le compte 40 « fournisseurs et comptes rattachés » et le compte 41 « clients et comptes rattachés » permettent d’enregistrer les dettes et avances de fonds liées à l'acquisition de biens ou de services (compte 40) et à regrouper comptes clients et comptes « clients factures à établir » (compte 41).

Destinataires d'une demande de circularisation

La demande de circularisation peut être adressée à tous les tiers avec lesquels une entreprise entretient une relation d’affaires. En pratique, ce contrôle se traduit par l'envoi d'une demande de relevé de compte auprès des tiers.

Si la direction d’une société s'oppose aux demandes de confirmation des tiers que le réviseur veut solliciter, celui-ci examine les motifs invoqués pour s’assurer qu’ils sont valables. S'il considère que le refus de la direction n’est pas fondé, il peut engager des procédures d'audit alternatives afin d'obtenir les éléments manquants.

La circularisation demande au tiers de fournir aux réviseurs le solde du compte qu’elles ont avec une entreprise. Dans un second temps, ce solde est comparé à celui figurant dans la comptabilité de l’entreprise. Les deux soldes doivent se recouper pour que l’information comptable soit validée.

Bon à savoir : les tiers les plus souvent circularisés sont les fournisseurs, les banques et les assurances. La circularisation des banquiers et des assureurs vise moins à vérifier les soldes des comptes qu’à obtenir diverses informations financières concernant les mouvements enregistrés sur les comptes de tiers tels que chèques, etc.

Les circularisations adressées aux avocats sont rares. Elles portent notamment sur :

  • les procès et litiges en cours ;
  • les jugements et transactions qui n’ont pas encore été exécutés ;
  • les obligations découlant de contrats, cautions, garanties, etc.

Lorsque le réviseur n'obtient pas de réponse à une demande de confirmation, il peut engager des procédures d'audit alternatives afin de collecter les éléments requis pour vérifier les faits visés par le contrôle.

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