À quoi sert ce modèle de contrat ?
Le grand-livre est le document qui reprend toutes les écritures contenues dans le journal comptable et les répertorie compte par compte, par numéro de compte.
Il fonctionne donc de manière simultanée avec le journal comptable, puisque ce sont deux manières différentes d’enregistrer les mêmes écritures.
Le grand-livre contient l’historique des mouvements se rapportant à chacun des comptes et permet de déterminer le solde de chaque compte, qui sera débiteur si les mouvements au débit ont été plus importants que les mouvements au crédit, et vice-versa.
Ainsi, le cheminement comptable comprend plusieurs phases :
L’ouverture des comptes
En début d’exercice, la situation patrimoniale de départ de l’entreprise est enregistrée dans le journal comptable et reportée dans le grand-livre.
L’enregistrement des opérations courantes
Durant l’exercice, au fur et à mesure de l’arrivée des pièces comptables (factures, chèques, relevés bancaires, etc.), on enregistre les opérations dans le journal et on les reporte dans le grand-livre.
La balance avant inventaire peut être établie à tout moment. Elle synthétise l’ensemble des échanges enregistrés et permet d’établir la situation économique et financière de l’entreprise.
L’enregistrement des écritures d’inventaire
En fin d’exercice, on procède à un inventaire qui a pour objet de réajuster les enregistrements comptables avec la réalité économique et patrimoniale de l’entreprise. Ainsi, on prend en compte l’usure du matériel en enregistrant les amortissements, les charges non facturées et consommées durant l’exercice, les clients douteux, etc.
La balance après inventaire permet de prendre en compte ces écritures de fin d’exercice.
L’établissement des documents de synthèse
À partir de la balance après inventaire, on établit le compte de résultat qui traduit la synthèse de l’activité pendant l’exercice, et le bilan qui indique la situation patrimoniale de l’entreprise en fin d’exercice.
La clôture des comptes
Les documents de synthèse mettent en évidence le résultat qui traduit l’évolution du patrimoine. Si l’entreprise a réalisé un bénéfice, elle s’est enrichie. Au contraire, si elle est en perte, elle s’est appauvrie.
En fin d’exercice, les comptes sont clôturés pour marquer l’arrêté des comptes et la fin d’un exercice. On contre-passe alors les écritures du bilan pour avoir le nouveau bilan d’ouverture. Pour le compte de résultat en revanche, on remet les compteurs à zéro.